Occultist Cryptography (Ghosts in the Castel of Bologhine):
The tide,and the sea-shored bed that I hold so dear
surfaces on my past as a pole dancing ballerina
I die of the thought of a grandson,
Or becoming another king lear
I live for my little booklet of poetry,
a candle and a hot beer
A boat Docked in my port of Wu-Wei
Surfaces on my ocean of fears
Of my non-yet-dreamed révéries
And the non-written years
And the non-written verse
Where I mentioned her visage in disburse
Under my heavens beneath the grey sky it’s raining
Portions of lies , Morsels of Veritas and so much more
A hushed interlude and there is no last encore
Three unremembered falls while pacing with lenore
The third scar is missing the next one came before
One above my wrist, the second in my forehead
All the tiny drops of blood falling
In the streets where the girls come and go
Poor misfortune in Richlieu
Ghosts in bologhine chateau
Thunder blessing and novels on Michaelangelo
Pushing away the grasp of the future
I wish I could fill the gaps with a focus that traps the truth
With a visage of indistinct worry
I turned to the darkness down the Alley
It filled me with light
A lot of the light the darkness misunderstood
A lot of our egoic minds the truth declined
A lot of her skin I failed to touch
The many words that couldn’t be reached
The rascals that were rolled over
The suckers of energy and love thiefs
The cops blocking the way
The mist on the mountains
The streets with their cloak of fountains
The virginity that must be once lost
And ten times found
The vaudevillian dream and the rational increase
Are nothing more but a blade of grass in a town of spears
Cryptographie Occultiste (Fantômes au chateau de bologhine):
La chambre et le lit flottant sur ma mer de pensées qui m’est si chère
Valse avec mon passé, délaissé comme une putain de ballerine.
Je meurs à l’idée d’avoir un petit-fils,
Ou de devenir un autre King Lear.
Je vis pour mon petit livret de poésie, une bougie, un livre et mon cygne,
Un fardeau pensif accosté dans mon port de Wu-Wei.
Surfant sur mon océan de peurs et de spleens,
De mes rêveries non encore rêvées,
Et des années non écrites,
Et des vers non rédigés,
Où j’ai mentionné son visage en dissipant
La peine qui pleuvait sous le ciel d’azur auparavant.
Des portions de mensonges, des morceaux de vérités et tant d’autres choses,
Un istikhbar silencieux et une tushya sans insiraf.
Trois chutes dont on ne se souvient pas,
Tandis que je trépasse les cent pas avec Lenore.
La troisième cicatrice a disparu, la prochaine viendra d’un proche,
Une au-dessus de mon poignet, la seconde sur mon front,
Toutes les petites gouttes de sang tombant
Dans les rues où les filles vont et viennent.
Misère et malheur à Richelieu,
Fantômes au château de Bologhine,
Bénédiction de tonnerre et romans qui repoussent
L’auspice du mystérieux avenir.
J’aimerais tant pouvoir combler les vides d’une focalisation qui piège la vérité
Avec un visage d’inquiétude indistincte.
Je me suis tourné vers l’obscurité de l’allée,
Elle m’a rempli de lumière et de clarté.
Une grande part de la lumière a été mal comprise par l’obscurité,
Une grande partie de nos esprits égoïstes a décliné la vérité,
Une grande partie de sa peau dorée que je n’ai pas pu toucher,
Les nombreux mots qui ne pouvaient pas être rédigés,
Les zonards qui se sont fait rouler dessus,
Les suceurs d’énergie et les voleurs d’amour,
Les flics et leurs barrages nocturnes,
Le brouillard sur le mont de Bouzaréah,
Les cafés chics avec leurs femmes fontaines cherchant le fric,
La virginité qui doit être perdue une fois,
Et dix fois rachetée.
Le rêve vaudevillesque est une augmentation rationnelle,
Et tout le reste n’est rien d’autre qu’un brin d’herbe dans une ville de pierres et de lances.
Sins of Algiers
Chapter II : Bab Dzira (Door of Algiers)
2021
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